Mieux dormir

Mon témoignage au sujet des insomnies
Mieux dormir

Mon témoignage sur l’insomnie et les troubles du sommeil

Le but de cette page est de décrire comment je suis parvenue à maitriser mes problèmes de sommeil. Ce qui me mène à donner des conseils et informations générales autour du sommeil et des insomnies. J’ai fini par vaincre mes insomnies chroniques, et désire redonner de l’espoir à tous ceux et celles qui souffrent de manque de sommeil.

D’abord les bonnes nouvelles : j’ai eu dès la toute petite enfance de graves problèmes de sommeil, perpétués à l’âge adulte, et ai enfin fini par trouver une solution. Aujourd’hui, je dors vraiment bien. Les insomnies ne durent pas une vie entière. Un jour, on va toujours mieux. Et si vous parvenez à découvrir les causes de vos insomnies, vous pourrez ensuite plus facilement lutter contre elles de façon ciblée, et pourrez alors bien dormir. Gardez toujours cela en tête. Afin de vous encourager, je vais d’abord vous décrire ici comment se déroulait ma vie quand j’avais mes insomnies, et comme elle se passe aujourd’hui…

Je me souviens avoir toujours eu des problèmes de sommeil

D’après ma mère, c’est après un accident survenu à l’age de deux ans que j’ai commencé à ne plus pouvoir dormir. Vers quatre ans, j’épiais ma mère du haut de mon escalier en colimaçon, il était trois heures du matin et je pleurais de ne pas pouvoir dormir. Une fois scolarisée et extrêmement anxieuse, le problème continuait. J’étais déjà avide de lecture et savais que je m’endormais plus facilement avec un livre, mais nous nous couchions déjà un peu tard et mes parents ne voulaient pas voir de lumière dans ma chambre.

Durant les vacances scolaires passées dans le sud de la France, je me retournais mille fois dans mon lit, entendant le clocher du village sonner les quarts d’heure toute la nuit. Adolescente puis étudiante, aucun changement. Au début de ma vie d’adulte, après avoir quitté le nid familial, je m’en accommodais, mais les réveils étaient épouvantables. J’ai toujours été une employée exemplaire, mais mes employeurs ont toujours eu des difficultés avec mon manque de ponctualité. La journée, je subissais un stress épouvantable en tant que manager dans le commerce international.

Je partais en voyages d’affaire en France et à l’étranger, passais jusqu’à 60 heures par semaine au bureau, arrivais tout de même à lire et faire de la musique, n’arrêtais pas de courir sans jamais pouvoir récupérer car les nuits, je tournais en rond, avais envie de m’arracher les cheveux, et j’en pleurais souvent.

Mon compagnon lui aussi avait des difficultés avec mes insomnies (et il n’aime pas la lumière quand il dort) et venait parfois me chercher dans mon bureau où j’essayais tant bien mal trouver la paix intérieure capable de me faire dormir. Rien à faire. J’ai pris les choses en main, voyant que je devenais beaucoup trop nerveuse, voire irascible. Le stress était bien entendu la cause apparente de mes insomnies. Mais il y en avait certainement bien d’autres qui me hantaient depuis toujours. Alors on va se coucher, on emporte tous ses problèmes, ses préoccupations et ses craintes au lit ; impossible de trouver le calme.

J’avais l’impression que tout un tas de personnes étaient entrées dans ma tête et en avaient pris le contrôle ; mon cerveau ressemblait à une usine en délire dans un film fantastique, qui ne pouvait plus cesser de tourner et était sur le point d’exploser. Parfois j’ai eu l’impression de devenir folle, pleurais, étais désespérée et avais envie de me cogner la tête contre le mur pour faire cesser cette machine infernale. Et pourtant, il m’est arrivée de rentrer exténuée et m’endormir toute habillée sur le canapé à 10 heures du soir, mais dès que je devais aller au lit, je me transformais en bombe humaine, en enfant hyperactif, j’étais l’ennemie jurée du sommeil. J’avoue qu’à cette époque, j’avais vraiment besoin de vacances et avais réservé deux semaines de vacances en Toscane avec une amie.

Les vacances furent superbes et après nos longues randonnées, je trouvais plus rapidement le sommeil que d’ordinaire. Par contre je me réveillais vite, les nuits étaient interrompues mais de façon générale, j’ai trouvé la paix et le calme qui m’ont permis de reprendre le travail en forme. J’espérais presque m’en être sortie… jusqu’à ce que ça ne reparte de plus belle. Il ne fallait pas rêver ; j’avais toute ma vie été insomniaque. Je sais par d’autres personnes chez lesquelles les insomnies sont arrivées bien plus tard qu’il faut prendre au sérieux ces signaux qui sont souvent synonymes du syndrome de burn-out.

À la quarantaine mes insomnies devinrent intolérables, car j’avais de grandes responsabilités

Mon rythme de travail était toujours aussi extravagant ; rien n’avait changé et le destin a donné le reste. Durant trois ans, jusqu’à mes 44 ans, mes insomnies ont empiré de telles sortes que j’étais devenue dépressive et subissais des crises de panique de plus en plus fréquentes. Je n’étais plus maitre de mon propre corps et étais prise dans un engrenage :

Je ne me souviens pas d’une nuit durant laquelle j’ai pu dormir plus de trois heures d’affilée. D’ailleurs ce n’était même pas la peine de regarder le réveil… mais je le faisais quand même, et ça me rendait de plus en plus impatiente de me rendormir, je maudissais tout, m’énervais, pensais au réveil qui sonnerait à 7 heures… restais éveillée jusqu’à 5, 6 heures et me rendormais parfois quelques minutes avant que le réveil ne sonne. Durant la journée, j’étais bien sûr exténuée, avais de moins au moins d’élan et surtout les nerfs à bout.

Cela a eu des répercutions sur mon travail. J’étais irritable envers mes collègues, et avais des difficultés à me concentrer, m’éparpillais de plus en plus, ne parvenant plus à analyser ni encore moins synthétiser les objectifs majeurs. Même si j’étais toujours aussi assidue et travailleuse : je somnolais sur place. Il m’est aussi arrivé d’avoir des pertes de mémoire, et cela m’a terrorisée. Mes nuits blanches ont eu des répercutions dans la vie privée. Ma relation avec mon conjoint était déjà terminée depuis un moment, je n’avais pas d’enfant et mes amis m’étaient d’autant plus importants.

Seulement je n’avais même plus l’énergie de soigner ces amitiés, de rappeler mes amis, de les voir. À la fin je ne sortais plus, ne faisais pas de sport et n’avais même plus envie de m’asseoir devant mon piano. Le soir je n’en pouvais plus !!! Les insomnies avaient pris le pas sur ma vie, je n’avais plus rien à dire, je ne pouvais plus rien faire !

J’ai fini par penser ne jamais pouvoir m’en sortir

Finalement je ne pouvais pas m’imaginer que je puisse un jour dormir normalement. Dans la journée, mon humeur devenait maussade. Au bureau j’étais vite déconcentrée, et le soir une fois rentrée à la maison, je n’avais qu’une peur : aller me coucher. Car je savais bien que j’allais me retourner mille fois dans le lit, sans trouver le sommeil. Il est bien évidemment impossible de s’endormir dans ces conditions. Et c’est exactement ce qui arrivait à chaque fois. J’accumulais un extraordinaire déficit de sommeil.

J’ai de nouveau souffert d’épouvantables insomnies durant 2 ans ½

C’est devenu tellement insoutenable, que j’ai cru à un moment souffrir de dépression ou du syndrome de burn-out. D’ailleurs je ne peux pas écarter cette éventualité ; en tout cas, le burn-out était bel et bien là: j’étais totalement éreintée et au bout du rouleau, je n’en pouvais plus. La dépression a des causes et conséquences extrêmement différentes, et l’épuisement physique et moral en fait partie, tout comme les insomnies. Les deux peuvent être aussi bien la cause que l’effet. Heureusement, je n’ai jamais eu de pensées suicidaires.

Il y a eu un cas chez nous… cela a totalement détruit une partie de ma famille. Depuis, ma tante et mon oncle ne vivent plus, n’apprécient plus rien. La douleur causée aux proches est impensable, et ils ne s’en remettront malheureusement peut-être jamais. Je sais que c’est dans certains cas une pathologie, mais loin de moi cette pensée, et loin de vous qui me lisez ! Il faut toujours penser aux êtres qui nous aiment.

J’ai essayé toute la gamme de soporifiques les plus connus

De la mélatonine pour s’endormir, de la valériane et de la lavande pour me calmer, du millepertuis et du houblon contre l’anxiété et la peur de me coucher. J’ai essayé tous les traitements phytothérapiques, toutes les tisanes et autres extraits aqueux (tilleul, verveine, eau de fleur d’oranger, etc.), enfin un peu tous ces soporifiques. Mais la plupart du temps, ca n’a pas fait grand chose. Je me suis aussi composé un petit sac rempli de camomille, de lavande et mélisse que j’ai déposé sous mon oreiller parce que j’avais vu sur internet que cela aide à trouver le sommeil. Bien sûr, ça n’a pas vraiment aidé non plus. Enfin vous voyez à quel point j’étais désespérément en quête d’un remède. Et puis un beau jour, on m’a donné un bon conseil… celui qui m’a amenée à enfin trouver le sommeil.

Finalement, la seule chose qui a pu m’aider sont les acides aminés

La terminologie « acides aminés » m’a tout d’abord choquée, même si je savais approximativement de quoi cela relève. Mais j’ai tout de même pensé que de l’acide ne pouvait pas vraiment faire de bien. Et bien cette fois, mon instinct se trompait car en effet, les acides aminés sont les nutriments les plus sains et les plus naturels qu’on puisse trouver. D’ailleurs un Prix Nobel de Médecine a été décerné en 1998 pour une découverte concernant notamment l’arginine. L’arginine est tout comme la glutamine et la carnitine un acide aminé particulièrement important dans le domaine des troubles du sommeil.

Tout cela est vraiment bien expliqué sur le portail acides-amines.com. En résumé: les acides aminés s’occupent de façon tout à fait naturelle d’éliminer les poisons cellulaires (comme l’ammoniac par exemple) à l’origine des troubles du sommeil, et ce absolument sans effets secondaires. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils n’ont pas besoin d’être prescrits par ordonnance.

Les acides aminés existent sous forme de compléments alimentaires naturels et sans effets secondaires

On me demande vraiment souvent le nom de ce complément alimentaire qui fonctionne si bien. Seulement d’un coté je ne veux pas faire de publicité pour un produit en particulier car personnellement, cela ne m’apporterait rien, d’un autre coté, je ne voudrais pas que vous achetiez un mauvais produit. Il existe sur le web une page qui compare les acides aminés (tous, pas uniquement ceux destinés au sommeil): acides-amines.info. Je dois dire que c’est plutôt bien fait et a l’air très sérieux. Bon allez je vais quand même vous mettre sur la voie : c’est chez la marque qui a été désignée la meilleure et arrive en place n° 1 sur ce site que je commande. Enfin je commandais chez eux déjà avant de découvrir ce portail. Et si vous n’avez pas trouvé ou bien avez d’autres questions, vous pouvez bien sûr m’envoyer un e-mail.

Vous n’êtes pas seul(e) avec vos insomnies

À l’époque, ça a été extrêmement important de pouvoir parler de mes troubles du sommeil avec quelqu’un. Dans mon cas, il y a eu une dame qui partageait son témoignage sur internet. Nous nous sommes beaucoup écrit, et puis nous avons développé une amitié. C’est elle qui m’a mise sur la voie des acides aminés. Et c’est aussi elle qui sans le savoir m’a donné l’idée de créer cette page, un peu à l’image de la sienne. Alors comme elle, je vais essayer de me tenir le plus souvent possible à votre disposition (même si ce n’est pas si simple car je travaille toujours durant la journée). Vous pourrez alors me contacter au travers du formulaire, ou bien directement par e-mail sur nathalie1@mon-sommeil.net

S’il vous plaît essayez de patienter un peu car je ne pourrais pas toujours vous répondre rapidement. En attendant, peut-être avez-vous envie de continuer à lire mes petits conseils.

Je vous souhaite tout plein de bonnes choses, et surtout un bon sommeil !

Nathalie

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